[Interview] Erik van der Post, son aventure sur le Panache Rally #RaconteMoiTonAventure...
Panache Rally CyclismeDécouvrez dans ce 14ème épisode de #RaconteMoiTonAventure, l'expérience de Erik van der Post lors de son aventure sur le Panache Rally.
Erik n'a jamais fait de cyclisme en club ou en compétition, c'est par hasard qu'il découvre le Panache rally, et qu'il décide de se lancer dans cette folle aventure ! Pour autant c'est avec une grande ténacité qu'il a su relever ce défi !
Owaka revient pour vous sur son aventure lors du Panache Rally, pour vous livrer les secrets de sa préparation d'aventurier, mais aussi pour découvrir son état d'esprit, ses conseils pour préparer une aventure, ses projets...
LE CONCEPT :
Est-ce que tu peux nous parler du Panache Rally ? Qu’est-ce que c’est ?
Erik : "C’est un rallye vélo de longues distances d'environ 2400km où l'on doit passer par des points de contrôle, le tout sans assistance."
Plus d'informations via la fiche aventure !
Comment as-tu découvert le Panache Rally ?
Erik : "C'est par hasard que j'ai découvert cette course. Un magasin de vélos s’est ouvert dans mon quartier et j’y passais assez souvent, ils avaient de très beaux vélos et vêtements et après quelques mois j’y suis entré pour faire connaissance et faire un achat. Un jour il y avait une annonce sur la porte : l'affiche du Panache Rally, et cela m’a intrigué. Je n’avais aucune expérience dans l'ultracycling ou le bikepacking, j'ai simplement fait des petites semaines de vacances avec des amis cyclistes, dans laquelle on faisait environ quatre-vingts kilomètres par jour."
TON EXPERIENCE : Préparation :
Peux-tu nous décrire l’organisation de ton entrainement pour préparer cette aventure ?
Erik : "Je n'ai fait aucune préparation spécifique. J’avais l’habitude de rouler entre cinq et sept mille km par an avant mais quand j’ai commencé je n'avais pas roulé depuis 6 ans. C'était d'ailleurs la première fois que je suis parti avec 20 kg de bagage ! Il faut une condition physique de base et de la ténacité.
Je suis convaincu que tous les sportifs savent faire ce genre de défi. On s’améliore en pratiquant et il ne faut pas prendre le rallye comme une course. On roule à une moyenne de 18 km/h de base."
SUR PLACE :
Comment as-tu vécu cette expérience ?
Erik : "Ça m’a vraiment ouvert les yeux sur un tout autre aspect du cyclisme, du cyclisme pas seulement orienté sur la vitesse et la ligne d’arrivée mais sur le voyage et le trajet."
Les meilleurs moments ? Les plus difficiles ?
Erik : " Les meilleurs moments de cette aventure sont les rencontres avec les gens, avec d’autres cyclistes, mais aussi les paysages...
Les plus difficiles sont les problèmes mécaniques et le dépassement de soi-même."
As-tu une anecdote à nous raconter sur ton aventure ?
Erik : "En retournant de Nice à Bruxelles la première année, je remontais une vallée avec le vent dans le dos et soudainement un train est passé à coté de moi, des gens m'ont salué et le conducteur à même souffler dans son sifflet. C’était comme si tout le monde et la nature (le vent dans le dos) me supportaient dans mon exploit. Plus tard, j’ai appris que le Tour de France était passé dans cette vallée il y a quelques années et que ce train suivait le peloton à ce moment."
Si tu avais des conseils à donner pour aider les “novices” à se préparer pour ce type d'aventure ?
- "Attention à tes genoux, choisit la bonne vitesse pour pédaler sans t'épuiser
- Opte pour les routes abritées (du soleil, du vent, de la pluie...)
- Roule seul, réalise ton aventure et ton défi personnel
- N’essaie pas d'aller plus vite que les autres ou d'essayer de les rattraper, car la route est longue et il n’y a pas qu'un seul gagnant, à la fin on est tous gagnant
- N’aie pas peur de la fatigue ou du sentiment de défaite
- Roule calmement même si tu perds du temps sur ton planning initial
- Better safe than sorry"
Et MAINTENANT:
Sur quelles aventures peut - on espérer te retrouver cette année ?
"Le 11 avril je ferais le Classics Story, en juin j’espère être admis au Italy Divide, en août je ferais la Transiberica. Enfin, en septembre j’espère trouver le temps de faire le Panache Rally pour la troisième fois mais ça tombe au milieu d’une période assez chargée question travail."
Le mot de la fin ?
Erik : "N’hésite pas à découvrir le Panache Rally : pour les débutants c’est une opportunité fantastique de découvrir une tout autre façon de faire du cyclisme. Pour les accros, c’est l'une des courses les plus intéressantes qui emmènent vers des trajets mythiques."
Si vous avez eu envie de découvrir d'avantage le Panache Rally, c'est par ici !!
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