[Vidéo] Dakar 2020-6- Du répit et du repos pour Ricky Brabec
Dakar Rallye-RaidRicky Brabec continue d’impressionner son monde et conforte sa place de patron du rallye avec une nouvelle victoire d’étape avant le repos. Une position de leader que chasse Stéphane Peterhansel en autos avec pour lui aussi un deuxième succès en 2020, sans parvenir pour le moment à inquiéter son coéquipier Carlos Sainz…
Dakar 2020 – 6- L'essentiel
Comme en 2019 au Pérou, Ricky Brabec réalise un travail impeccable en Arabie Saoudite pour mener le rallye à mi-course avec plus de 20 minutes d’avance. Et l’Américain ajoute le panache à la régularité avec une nouvelle victoire d’étape à Riyadh devant son coéquipier Joan Barreda. Une victoire qui revient à Simon Vitse chez les quads, sans perturber outre-mesure le leader Ignacio Casale alors que côté autos aussi le costume de patron reste sur les mêmes épaules. En l’occurrence celles de Carlos Sainz qui ne laisse échapper qu’une grosse minute au vainqueur du jour Stéphane Peterhansel, actif pour refaire son retard au général. Nasser Al Attiyah fait lui le dos rond à la troisième place. Tout le contraire de Gerard Farres qui roule sans pression et enlève sa deuxième spéciale du rallye devant le leader du général Chaleco Lopez. La catégorie camion est, elle, toujours dominée par Andrey Karginov qui ajoute une nouvelle victoire d’étape à son palmarès, tandis que le leader de Kamaz, Eduard Nikolaev, a été contraint à l’abandon.
Dakar 2020 – 6- La perf du jour
Simon Vitse revient de loin. Victime d’un gros crash après avoir remporté sa première étape sur le Dakar 2018 avec bassin fracturé, omoplate, clavicule et côtes cassés, le Français avait dû faire l’impasse sur la dernière édition au Pérou. Et le voici de retour en forme, décidé cette fois à aller au bout de son troisième Dakar et à ne pas se laisser impressionner par les ténors habituels de la catégorie. Une attitude qui l’a conduit à la victoire d’étape à Riyadh, plus de 6 minutes devant le leader du général Ignacio Casale. Une performance qui l’emmène à la deuxième place du classement provisoire alors que le rallye n’est qu’à mi-parcours…
Dakar 2020 – 6- Coup dur du jour
Cette année encore, Kevin Benavides avait toutes les cartes en mains pour aller chercher sa première victoire sur le Dakar. Troisième du classement général ce matin, l’Argentin s’est montré ultra-régulier dans une édition à la navigation délicate avec quatre arrivées dans le Top 4 en cinq étapes. Ce n’est pas l’homme qui a failli juste avant la journée de repos, mais la machine. Une Honda performante mais à la fiabilité une fois de plus mise en cause avec une casse moteur à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée. Après s’être blessé avant le rallye en 2017, s’être égaré en 2018 et avoir subi une lourde pénalité en 2019, Benavides est une nouvelle fois hors-jeu pour la victoire au classement général.
Dakar 2020 – 6- La stat du jour
En 13 Dakar, Eduard Nikolaev n’avait encore jamais abandonné (hormis une mise hors-course en 2012). Le vainqueur des trois dernières éditions faisait même preuve d’une régularité aux avant-postes impressionnante. Mais il n’avait jamais non plus subi de telles pannes avec son Kamaz, qui ne lui a laissé aucun répit depuis le départ du rallye. Et l’enchainement des événements ces dernières 24 heures ont eu raison de la ténacité de l’équipage n°500 qui a terminé l’étape 5 au petit matin avant de se lancer immédiatement dans la spéciale du jour et de se retrouver à nouveau en panne après 33 km. Cette fois, Nikolaev a signé la feuille d’abandon.
Dakar 2020 – 6- La réaction du jour
Nasser Al Attiyah : « Je suis déçu parce que nous avons attaqué au maximum, mais le buggy Mini est trop rapide pour nous. Que pouvons-nous faire ? En tout cas nous devons continuer à faire notre travail. Nous sommes à mi-course sans avoir eu de problèmes en ayant fait du bon boulot, je suis déjà heureux. Ce sera encore dur la semaine prochaine… et il y aura des dunes ».
Dakar 2020 – 6- VIDEOS
Le changement de décor est radical. Cette fois-ci, la spéciale est à 100 % composée de sable, en hors-piste sur sa totalité. Après une première partie plutôt rapide, les experts du franchissement auront l’avantage dans les dunes. En particulier, les pilotes qui ont anciennement forgé leur coup de volant dans le désert du Sahara partiront avec un avantage. Ensuite, ce sera repos. Repos) Les grands vergers qui ont donné son nom à la ville au XVIIIe siècle (jardins en arabe) ont pour l’essentiel laissé place à un tissu urbain qui s’étend sur plus de 1 500 km2 (vs 105 km2 pour Paris, 203 km2 pour Buenos Aires) et accueillant plus de six millions d’habitants. La poussée démographique constatée dans la capitale depuis les années soixante-dix s’est accompagnée de la construction de plusieurs gratte-ciels grandioses à l’architecture novatrice, comme la Tour Al Faisaliah (267 m), le Kingdom Center (302 m) ou le Burj Rafal (307 m).